L’histoire du Pecq

1 300 ans d’histoire

C’est au Moyen Âge qu’apparaît l’existence du hameau d’Aupec. Terre de vignobles réputés, Le Pecq est mentionné pour la première fois dans une charte de Childebert III, roi de France, en 704. L’Abbaye de Saint-Wandrille règne sur le domaine, donnant à la cité un passé religieux de première importance. Mais c’est à la présence de la Seine que le hameau doit son essor. De nombreux marchands, pour éviter des droits de péage importants entre Aupec et Paris, préfèrent débarquer leurs marchandises dans ce port et les acheminer par charroi jusqu’à la capitale. Port Aupec devient ainsi un port franc où l’on peut décharger, entreposer, manutentionner, transborder les marchandises à destination de la Normandie et de la Bourgogne, ou provenant de ces provinces pour alimenter Paris. C’est ainsi que s’installèrent à Aupec des auberges et des marchands qui hébergeaient et satisfaisaient les besoins courants d’une clientèle fréquemment renouvelée. Même après la suppression du privilège des Marchands de l’eau de Paris en 1672, le port conserva une grande activité pendant une vingtaine d’années. Il fut en effet un des ports où l’on débarquait les matériaux nécessaires à la construction du château de Versailles, puis ensuite des marchandises destinées à la Cour.

L’an 704 : Naissance du village d’Aupec

C’est par une charte datant du 20 octobre 704, que le roi Childebert III fit don à l’abbaye de Fontenelle (appelée de nos jours Saint-Wandrille) de la terre d’Aupec où il fit « édifier une église en l’honneur et révérence de Saint-Wandrille… »

Qui est Wandrille et pourquoi ce don de la terre d’Aupec ?
Wandrille est né vers l’an 600. Il est le fils du comte de Verdun, courtisan du roi Dagobert 1er. Il entre jeune dans la vie monastique, puis reçoit en don une terre du fisc royal située près de Rouen, à proximité d’une source abondante nommée la Fontenelle. Wandrille y fonde un monastère et une multitude de moines se rassemble autour de lui. Sa réputation s’étend fort loin, durant sa vie et après sa mort, le samedi 22 juillet 668.
Son successeur, le moine Lantbert, reçoit dans son monastère Érembert, originaire de Filiacumcortis, aujourd’hui Feuillancourt, lieudit de Saint-Germain-en-Laye, situé le long de la rue Schnapper d’aujourd’hui. Érembert y décède en 670. Son frère Gamard et ses deux fils se cloîtrent à leur tour à Fontenelle en abandonnant à l’abbaye tous leurs biens. C’est ainsi que l’abbaye de Fontenelle entre en possession de Feuillancourt, domaine proche d’Aupec.
De son vivant, les vertus de Wandrille éclatent aux yeux de tous, ses miracles sont notoires et depuis sa mort, nombreuses sont les guérisons dues à son intercession. Le culte liturgique de Wandrille commence avec l’élévation de ses reliques le lundi de Pâques 704. De nombreuses donations parviennent à l’abbaye.
La plus notoire est celle du roi Childebert III qui lui fait don, le 20 octobre 704, de plusieurs terres royales, en particulier de celle d’Aupec, où il fit « édifier une église en l’honneur et révérence de Saint-Wandrille ». L’origine de l’église d’Aupec est ainsi déterminée et, en même temps que la terre d’Aupec, donnée aux religieux de Fontenelle.
La terre d’Aupec était couverte de vignes donnant une récolte assez abondante. Elle fournissait annuellement à son monastère 350 muids de vin (un muid = 228 litres). Le vin est nécessaire pour la célébration des messes.
Par ailleurs, l’austère règle de Saint-Benoît n’accorde aux moines qu’une nourriture ascétique et n’autorise comme boisson que le vin mêlé d’eau. Toutes les communautés bénédictines ont donc veillé à ce que leur vignoble soit de choix et leurs dîmes de vin importantes. Les religieux de Saint-Wandrille furent attentifs à la conservation d’un bien aussi productif. Ainsi, depuis son prieuré d’Aupec, l’abbaye Saint-Wandrille introduisit le vin en Normandie. C’est toute une activité vinicole qui se développa alors au Pecq : culture de la vigne, vendanges, pressurage, embarquement des fûts de vin au port, transport sur la Seine.

Le port d’Aupec

Chemin de fer

La culture de la vigne, la pêche et le voiturage par eau ont été, sans aucun doute, et pendant longtemps, les seuls moyens légitimes d’existence des habitants d’Aupec. Il en est un autre, cependant, qui, à la fin du Moyen Âge, va procurer au village quelque notoriété : son port.
Au début du second millénaire, la Seine de Paris à Aupec est sous contrôle de deux seigneurs d’importance. Depuis le pont de la Cité à Paris jusqu’au ruisseau de Sèvres, avec jouissance de la largeur d’une perche sur chaque rive, le fleuve est dans la dépendance de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Par dévolution de Charles le Chauve, en 869, l’abbaye de Saint-Denis exerce le contrôle du ruisseau de Sèvres jusqu’à Aupec, à une borne dite « Taneuse » en amont du village. De plus, la corporation des « Marchands de l’eau de Paris », formée en association appelée hanse, dispose d’un droit sur toute marchandise transportée par voie fluviale entre Aupec et Paris. En aval, d’Aupec à l’embouchure du fleuve, c’est « l’eau du Roy » : les marchandises sont transportées librement même si cette liberté est relative.
Favorisé par ce privilège, Aupec s’est constitué 
comme une sorte de port franc.
Là, on peut entreposer, manutentionner, transborder les marchandises à destination de Normandie ou de Bourgogne ou en provenance de ces provinces pour alimenter la capitale. De nombreux marchands, pour éviter les frais de transport fluvial entre Aupec et Paris, vont débarquer leurs marchandises dans notre port et les acheminer par charroi jusqu’à Paris. 
Ainsi, « Bateliers, aides, maîtres de pont, courtiers en sel et en vins, conducteurs d’attelages de chevaux pour le halage, jaugeurs, marchands de poissons séchés et salés, mesureurs de grains, varlets français (ou surveillants) devant, par ordre, accompagner jusqu’au port d’Aupec, les marchands normands revenant de Bourgogne avec leurs marchandises, pendant le temps des opérations dans toute l’Île de France », procuraient aux hôteliers d’Aupec et aux marchands détaillants, une clientèle de passage sans cesse renouvelée.

Le prieuré d’Aupec

Après avoir pris possession de la terre fiscale d’Aupec en l’an 704, les religieux de Fontenelle (aujourd’hui, abbaye Saint-Wandrille) y établirent un prieuré.
Le prieuré d’Aupec ne constitua certainement pas un monastère proprement dit, car il n’y eut pas de vie conventuelle. Deux moines seulement y furent délégués ; ce n’étaient que des administrateurs. L’un d’eux, tout au moins, était prêtre ; ce fut lui qui, évidemment, devint titulaire de la cure et chargé de la vie spirituelle de la paroisse. Cette situation perdura jusqu’à la première invasion des Normands. Quand les ruines s’accumulèrent à Fontenelle, quand les religieux, pourchassés par les envahisseurs ou traqués par les spoliateurs, furent obligés de se disperser et de fuir, laissant tous leurs biens à l’abandon, le titulaire de la paroisse d’Aupec dut, lui aussi, abandonner sa charge. Il est donc vraisemblable qu’à la demande de l’abbé, après l’exil en 858 des moines de l’abbaye Saint-Wandrille, l’évêque de Paris délégua un de ses clercs, à la modeste cure d’Aupec. Ce qui, en principe, ne devait être que provisoire, dura deux siècles.
En effet, ce n’est qu’au XIe siècle que l’abbaye de Fontenelle rentrera complètement en possession de ses biens. Aussi en profitera-t-elle pour faire valoir ses anciens droits et obtenir, en 1098, de l’évêque de Paris, Guillaume, reconnaissance du rattachement de l’église d’Aupec à l’abbaye de Saint-Wandrille.
Le lieu où le prieuré était situé n’est pas écrit explicitement dans l’histoire du Pecq.
La consultation de certains textes et documents datant du XVe siècle peut laisser supposer une possible implantation du prieuré sur le site de Demonval (aujourd’hui Montval, quartier rattaché à la commune de Marly-le-Roi depuis le 15 mai 1822). Si les activités concernant la culture de la vigne étaient concentrées autour de Montval, les opérations de pressurage et d’embarquement pour le transport du vin par voie fluviale étaient effectuées près de la Seine et du port du Pecq. Un bail datant de 1486 indique que le domaine appelé de nos jours la Ferme du Vésinet dépendait de la « seigneurie et prieuré dud. lieu du Pec ». Ce site comprenait un colombier, reconnu à cette époque comme un indice du droit de haute justice.
Ainsi, à partir de rares documents d’archives et malgré l’absence complète de vestiges, peut-on ressusciter une image supposée du prieuré d’Aupec.

La formation du village d’Aupec

Si le nombre d’habitants d’Aupec est, vers l’an 1000, presque insignifiant, le territoire à défricher et à cultiver dépasse 1000 arpents (environ 500 hectares). En 1020, du côté de l’Occident, quand Saint-Léger est érigé en paroisse, Aupec est diminué de la terre de Feuillancourt, mais n’en reste pas moins assez considérable.
Du côté du Midi, il comprend l’écart de Grandchamp, le hameau de Demonval au-dessous de Mareil, et s’étend jusqu’au hameau de la Montagne, proche de la paroisse de L’Étang. À l’Est, il va jusqu’au territoire de Carrières; de l’autre côté de la Seine, il englobe la forêt d’Echauffour, actuellement Le Vésinet. Bûcherons tout d’abord, les villageois d’Aupec sont amenés à planter des vignes. La terre est propice à cette culture, aujourd’hui remise à l’honneur. En ce temps-là, les moines en reconnaissent toute la valeur puisque chaque année, le prieuré d’Aupec doit fournir à l’abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle un certain nombre de muids de vin de ses vignes. 
Cette culture a été, cependant, insuffisante pour assurer la manne quotidienne des habitants d’Aupec. 

Fort heureusement pour eux, ils ont la Seine. Ils sont bûcherons, cultivateurs, vignerons, mais surtout « voituriers par eau ». Jusqu’au 19e siècle, le voiturage par eau est prospère. Allant de pair, sécurité et économie favorisent les mariniers … Ceux d’Aupec, aussi bien que ceux de Poissy, sont souvent employés au service du Roi. En 1239, le frère de Louis IX, futur Saint Louis, Charles, tombe malade à Saint-Germain. Le 23 juillet, on le transporte à Vincennes depuis Aupec ; pour ce transfert, les porteurs touchent 37 sols et les mariniers d’Aupec, 25…  Plus tard, dans un compte de Bâtiments de Poissy et d’Aupec, il est noté que ceux qui ont ramé pour sa Majesté Louis XV ont reçu 337 livres, 10 sols.
D’autres comptes annuels font savoir que les porteurs et les mariniers d’Aupec sont payés à la tâche.

Aupec au Moyen-âge

Après l’invasion des Normands, il fallut rebâtir. Les incendies, facilités par la grande quantité de bois entrant dans les constructions : châteaux, maisons, ponts…, furent l’une des raisons du choix de la pierre pour la reconstruction. En conséquence, les carrières d’Aupec devinrent alors le siège d’une grande activité.
De leur côté, les cultivateurs et les vignerons se remettent au travail, les bergers aussi. Leurs troupeaux de porcs trouvent une partie de leur nourriture sous les chênes des forêts voisines d’où tombent les glands. C’est ce qui s’appelle le panage, coutume plus ou moins favorisée ou tolérée par les propriétaires de bois, qu’ils soient roi, seigneur ou abbé. Avec les moines, il existe d’autres propriétaires de terres et de vignes, d’où parfois, des frictions, le plus souvent réglées à l’amiable. 
C’est ainsi que à la fin du 11e siècle, un chevalier nommé Ernault, seigneur de Montmorency et de Marly, entreprit de ravir la terre d’Aupec au monastère, enlevant tous les porcs que les moines avaient engraissés. Mais Saint Wandrille en habit de moine, tenant un bâton pastoral, apparut audit Ernault pendant son sommeil. Il eut une peur si grande, qu’il s’empressa de restituer les porcs…

Le Pecq, partie du domaine royal

En 1595, Henri IV ordonna aux habitants du Pecq de lui céder dix-huit à vingt arpents de terre, nécessaires pour la construction des jardins du Château Neuf de Saint-Germain. En compensation, il exempta les Alpicois de la taille et de diverses taxes, privilège qu’ils conservèrent jusqu’à la Révolution. Sous l’Ancien Régime, le village connut quelques jours de fête comme ceux où Louis XIII, puis Louis XIV choisirent de venir du Louvre à Saint-Germain par la Seine en empruntant la nef royale. Le Roi, accompagné de sa suite, débarquait au port du Pecq d’où il gagnait son château en carrosse, en traversant le village. C’est d’ailleurs grâce à la présence du Roi-Soleil que le village se développe entre 1665 et 1682. En effet, des agriculteurs et des ouvriers s’installent à Saint-Germain et dans les environs immédiats afin de subvenir aux besoins divers de la Cour et de construire les demeures qu’une soixantaine de grands seigneurs font édifier dans cette ville. On estime qu’à cette époque, la population du Pecq passa de 200 à 800 habitants.

La délimitation de la commune du Pecq fut effectuée lors de l’établissement  du plan cadastral en 1822. En 1875, à la suite du lotissement des terrains du Vésinet, une nouvelle commune fut créée. Le Pecq perdit alors un peu plus de la moitié du territoire qu’elle possédait sur la rive droite. Depuis ces dernières modifications, la superficie de la commune s’est définitivement établie à 292 hectares.

Le plan d’intendance de 1787

plan-intendance-1787 2

Issu du cadastre de Bertier De Sauvigny , Intendant de la Généralité de Paris*, le présent plan, réalisé dans le cadre de la réforme de la Taille (ancêtre de l’impôt sur le revenu) représente Le Port au Pecq à la veille de la Révolution. Les limites de la paroisse qui compte alors deux hameaux, La Montagne et Montval, et les constructions sont signalées en rouge. On peut distinguer quelques rues, rue Royale, rue de Versailles (aujourd’hui avenue du Général Leclerc), le pont reliant le lieu-dit « Le Vézinet », le moulin Gayard, la Seine et l’île Corbière…
Fiche technique : 
Date du plan : 24/09/1787 Échelle : 1/6909ème 
Dimensions : 40 cm x 83 cm 
Support : papier entoilé 
Technique : plume encre de Chine aquarelle Lavis 
Dessinateur : Jean Nicolas Devert, arpenteur

* Division administrative de l’Ancien Régime créée en 1642, découpée en 22 élections regroupant les paroisses ou communautés d’habitants au sens fiscal.

Terminus : Le Pecq !

À la Restauration, Le Pecq devient un port marchand très actif et est choisi comme terminus de la première ligne de chemin de fer française, inaugurée le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie. Le trajet, de la place de l’Europe à Paris (la gare Saint-Lazare ne date que de 1843) à la rive droite du Pecq durait vingt-cinq minutes. Les touristes affluent alors, attirés par le charme du village, l’agrément de ses rives et la présence d’un important établissement thermal, le “Spa Français” qui fonctionna jusqu’en 1904.

Les Parisiens viendront longtemps passer leur week-end dans la bourgade et y profiter des plaisirs de l’eau à 15 km de la capitale. À partir de 1878, un bateau à vapeur, sorte de bateau-mouche doté d’une salle à manger, assurait un service quotidien de mai à septembre, entre le Pont-Royal à Paris et Le Pecq. Cette  navette fut supprimée en 1925.

Avant la Seconde Guerre mondiale, Le Pecq n’était encore qu’un bourg de 5000 habitants dont les maisons étaient regroupées sur la rive gauche de la Seine. Une partie de ses terres était occupée par des jardins maraîchers et des vergers.

La reconstruction après guerre allait faire rapidement évoluer la population : près de 7000 habitants en 1955, 10 000 en 1960, plus de 16 000 en 1970, chiffre autour duquel elle s’est maintenant stabilisée.

Enfants du Pecq ou résidents de marque

Jehan Alain (1911-1940)

Organiste et compositeur, Jehan Alain est mort pour la France le 20 juin 1940 après s’être héroïquement défendu, seul contre un détachement de soldats allemands. Il s’était installé au Pecq en 1938, dans le quartier Saint-Wandrille, tout comme sa sœur, Marie-Claire Alain, disparue en février 2013, considérée dans le monde entier comme la référence de l’orgue. Il repose dans le carré militaire de notre cimetière.

Louis Delage (1874-1947)

Ingénieur et grand constructeur d’automobiles, Louis Delage acheta au Pecq en 1916 une très grande propriété appelée le Château du Pecq qui s’étendait entre la rue Victor Hugo et l’actuelle avenue Charles De Gaulle.

Félicien David (1810-1876)

Musicien, contemporain d’Hector Berlioz, fondateur de l’exotisme musical et adepte du “saint-simonisme”, Félicien David a séjourné au Pecq dans une maison située derrière l’église Saint-Wandrille. Décédé à Saint-Germain-en-Laye, il est enterré au cimetière du Pecq où un mausolée fut érigé à sa mémoire, par souscription nationale, en 1877.

Louis-Charles Guy (1740-1823)

Homme de confiance du comte d’Artois, futur Charles X, Louis-Charles Guy fut maire du Pecq de 1806 à sa mort. Il fit construire la très belle demeure située place Royale, dans sa partie alpicoise.

Ludovic Halévy (1834-1908)

Auteur dramatique et romancier. Conseiller municipal du Pecq, il écrivit le livret de plusieurs opérettes d’Offenbach ainsi que du célèbre Carmen de Bizet.

Pierre Parissot (1790-1860)

Fondateur du grand magasin parisien “À la Belle Jardinière”. Il vécut au Pecq à partir de 1848 et y est enterré.

Jacques Tati (1907-1982)

Réalisateur, acteur et scénariste, Jacques Tatischeff, dit Jacques Tati est né au Pecq dans le quartier de l’Ermitage, tout près du square qui porte aujourd’hui son nom, le 9 octobre 1907. Il a fait ses études dans notre ville, puis à Saint-Germain. Réalisateur de six films connus dans le monde entier, créateur du personnage de Monsieur Hulot, son film Mon Oncle lui vaut l’Oscar du meilleur film étranger en 1959. Il meurt le 4 novembre 1982 à Paris.

Les armoiries de la ville du Pecq datent de 1898

D’argent à l’orme de sinople issant de cinq flammes ondoyantes de gueules mouvant de la pointe, au chef d’azur chargé d’une barque d’or contournée à la voile d’argent.

L’écu est sommé d’une couronne murale à trois tours crénelées et flanqué à dextre d’une branche de vigne et à senestre d’une branche de chêne, au naturel, réunies sous l’écu par une banderole portant la devise : “Alpicum in Pago”.

La première citation d’Alpicum d’où cette devise fut tirée se trouve dans La Vie de Saint-Erembert écrite par l’évêque de Toulouse, mort vers 671 : “Alpicum in Pago Pinciacensis” (Alpicum : petites Alpes ou Aupec, in pago : en pays, pinciacensis : pincerais). Le Pincerais composait la partie de l’Isle-de-France située sur la rive gauche de la Seine jusqu’à Mantes, avec comme capitale Poissy. La barque rappelle l’ancien nom du Pecq : Port Aupec, et sa vocation de port fluvial. L’orme figure en souvenir des plantations effectuées vers 1610-1620 par Sully, surintendant des finances d’Henri IV. Les deux branches de chêne et de vigne rappellent les bois alentours et les coteaux sur lesquels les moines de Saint-Wandrille cultivaient les vignes.

Publications historiques

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3 mars 1942, Le Pecq bombardé par erreur ?

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